dimanche 27 décembre 2009

Chapitre 5 - Episode 3

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Une Mercedes grise s'approcha avec lenteur au bord du trottoir. Marina, qui n'avait pas reconnu la voiture de son patron, détourna la tête et fit semblant de rentrer chez elle.

"Vous allez où comme ça ? Dépêcher vous à la fin, nous ne sommes pas si en avance que ça."
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Marina pivota et reconnu la voix de son patron. Une fois engouffrée dans le véhicule, elle se débâtti tant bien que mal avec la ceinture de sécurité.

"Vous avez finit de gigoter, on peut y aller."
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"Oui, oui" minauda Marina.
Le trajet se déroula dans une ambiance monotone, seule la radio brisait un silence pesant.
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La voiture ralentit, et rentra dans un parking. Marina, qui commençait à somnoler, sursauta légèrement lorsque la voiture s'arrêta définitivement.

"Bon, ne vous inquiétez pas, ils ne sont pas si méchants que ça. Mais, évitez tout de même de faire des gaffes."

"Si quelqu'un vous pose des questions trop techniques, n'hésitez pas à me l'envoyer, je me ferais un plaisir de lui répondre."

Marina était de plus en plus inquiète et restait pétrifiée sur son siège.

"Qu'est ce que vous faite ? Vous venez ou vous attendez le déluge. N'ayez pas peur, personne ne vous mangera, du moins, pas ce soir."

Une Marina tremblante de peur, sortit de la voiture et se dirigea avec appréhensions vers un groupe de personnes qui se trouvaient à l'entrée du bâtiment.

Un homme d'une trentaine d'année, leur fit signe et se dirigea vers eux.
"Ah ! Fabien, justement je te cherchais. Tu as reçus mon mail ?"

"Oui d'ailleurs, il faut que je te parle. Mais d'abord je te présente ma nouvelle assistante Marina. Elle est un peu timide, ça ira mieux tout à l'heure."

"Bonjour Marina, c'est votre première réunion à ce que je vois. Ne vous inquiétez pas, on est tous passé par là. Il n'y a que Fabien, pour ce sentir comme un poisson dans l'eau. A croire qu'il a fait ça toute sa vie."

Marina intimidée par l'assurance de son interlocuteur, répondit discrètement.

"Bonsoir, Monsieur"

"Jean-Marc est informaticien, il s'est mis à son compte il y a environ deux ans et commence à bien fonctionner. Nous avons travaillé ensemble il y a un moment de cela. Depuis nous sommes devenus amis. Il m'a beaucoup aidé lors de la création de ma structure, et c'est à mon tour de lui donner un coup de main."
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"Bref, retenez bien son nom, vous risquez de le croiser souvent dans les couloirs."

Sur ces mots, son patron s'écarta du groupe afin de discuter plus discrètement avec son collègue.
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Marina se retrouvait à présent toute seule devant l'entrée. Elle n'osait pas entrer et regardait d'un œil inquiet son patron s'éloigner.

"Bonsoir, je me présente Marie-Odile DUPRES. Je suis fleuriste et c'est la premières fois que je viens à l'une de ces réunions."

"Moi aussi, c'est la première fois et je suis un peu intimidée. Je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre."

"Ah j'oubliais, je m'appelle Marina. Je suis l'assistante de Monsieur Fabien, qui discute plus loin. Je ne sais pas si vous le connaissez."

"Qui ne connait pas Fabien, une vrai sommité dans les environs."

"Et si on y allait, on ne va pas les attendre. Ils ont l'habitude, ils retrouveront leur chemin tout seul."

vendredi 30 octobre 2009

Chapitre 5 - Episode 2

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Dix minutes plus tard, Nathalie sonnait à la porte.

"Rentre, c'est ouvert."
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Marina en petite tenue, courait dans tous les sens. Son appartement était en état de guerre. Des chaussures jonchaient le sol, son lit était ensevelit de vêtements en tous genres, la salle de bains n'était qu'un capharnaüm.

L'affolement et le désordre avaient investi les lieux et y régnaient en maître absolu. Nathalie, figée sur le pas de la porte, n'avait plus qu'une seule solution pour attirer l'attention de son amie.

Elle siffla un long moment afin que Marina, qui avait disparu au fond de son appartement, puisse l'entendre.

Soudain, tout ce figea. Une Marina ébouriffée apparue.
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"Ce n'est pas comme ça que tu vas y arriver, Zen."
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"Qu'est-ce que je vais faire ? Je l'appelle et je lui dis que j'ai attrapé un virus mortel et contagieux. C'est la fin du monde, du moins de mon univers. Je vais perdre mon travail, je ne payerai plus mon loyer et je vais finir à la rue."

"On se calme et on se pose. Laisse faire ta copine, tout problème à une solution. Ne t'inquiète pas tu seras prête en temps et en heure."

Une heure après, une Marina tirée par quatre épingles attendait sagement les directives de son amie.
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"Tu évites de boire ou manger quelque chose, sauf en cas de nécessité absolue. Comme tu es une vrai catastrophe, il faut que tu arrive là bas sans une tâche."
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"Tu touches le minimum de chose, laisse les autres faire. Fait attention où tu mets les pieds. Laisse ton patron parler, il sait ce qu'il fait, du moins je l'espère."

"Ah oui ! Evite de prendre des initiatives, reste près de lui, écoute ce qu'il dit. Ne le contredit pas, tu es son assistante, tu es là pour le seconder pas pour le remplacer. Si on te pose des questions, répond évasivement et tente de reporter la conversation sur ton interlocuteur, les gens aime bien parler d'eux."

"Une réunion, c'est simplement des gens qui parlent de sujets divers ou de leurs problèmes."
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"Tiens, prend un bloc note et un stylo, ça fait sérieux et si tu ne sais pas quoi faire tu pourras toujours prendre des notes."

"Bref, en conclusion, il faut s'intéresser ou être occupé. Evite de rester isolée dans ton coin, cela fait peur aux gens. Et surtout reste zen, ils ne vont pas te manger. Dis toi, qu'ils ne savent pas qui tu es et on certainement aussi peur que toi."
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18h00 tapante. Marina attendait légèrement anxieuse que son patron vienne la chercher.
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